Flambée épidémique causée par ECEH : 20e bulletin
Depuis la semaine du 6 au 12 juin 2011, le nombre de cas notifiés de syndrome hémolytique et urémique (SHU) et d’infections à Escherichia coli entérohémorragique (ECEH) connaît une baisse sensible. En Allemagne, le nombre quotidien de cas rapportés a diminué régulièrement depuis le pic d’activité enregistré le 22 mai. Néanmoins, le nombre total de cas continue à augmenter dans ce pays, ce qui est principalement dû à des notifications tardives.
Les enquêtes menées par les autorités allemandes indiquent que les vecteurs de la bactérie responsable de l’épidémie, E. coli entéroaggrégatif producteur de vérotoxines (EAggEC VTEC) de sérotype O104:H4, sont les fèves et les graines germées, et l’Institut Robert Koch a mis en garde la population allemande contre la consommation de fèves et de graines germées crues/de jeunes pousses crues de quelque origine que ce soit.
Ce tableau reprend les cas de SHU et d’infections à ECEH et les décès notifiés au 20 juin à 15 h 00 (heure de Paris).
Remarque. Il y a au total 3 697 cas de SHU et d’infection à ECEH, dont 40 cas mortels.
Dans les derniers cas de SHU et d’infections à ECEH, la diarrhée s’est déclarée respectivement le 12 juin et le 15 juin. Tous les cas de SHU et d’infections à ECEH mentionnés ci-dessus, sauf 5, concernaient des personnes ayant voyagé ou vécu en Allemagne pendant la période d’incubation de l’infection, qui est généralement de 3 à 4 jours après exposition à l’agent pathogène (mais peut durer 2 à 10 jours). Il existe également un lien entre les 5 autres cas et la flambée épidémique en Allemagne.
Remarque
L’infection à ECEH et le SHU sont classés chacun dans leur propre catégorie de notification, de sorte qu’il ne devrait pas y avoir de doublon dans le nombre de cas. Cependant, lors de toute flambée épidémique en évolution rapide, les statistiques sont provisoires et sujettes à modification, et ce pour des raisons diverses.
Ces informations sont communiquées avec l’aide des États membres et des partenaires techniques de l’OMS tels que la Commission européenne, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies et un certain nombre de centres collaborateurs de l’OMS. L’OMS souhaite remercier ceux-ci pour leur collaboration.