Exemples de mesures prises par les pouvoirs publics pour lutter contre cette ingérence

Lors du processus de révision de la directive 2001/37/CE sur les produits du tabac, la Direction générale de la santé et des consommateurs de la CE en a garanti la transparence en publiant les procès-verbaux de toutes ses réunions avec les parties prenantes concernées depuis 2010, notamment l'industrie du tabac.

En Hongrie, en Israël et en Suède, la législation exige que les fabricants de tabac publient les dépenses consenties à la publicité, à la promotion et au parrainage de leurs produits. Israël et la Suède obligent l'industrie du tabac à rédiger des rapports et à les envoyer à des organismes officiels. En Hongrie, les fabricants de tabac sont tenus de publier ces informations sur leur site Web et dans au moins deux quotidiens.

En 2010, le ministère des Finances de la Norvège a décidé d'exclure 17 fabricants de tabac du fonds de pension du gouvernement.

En Serbie, les membres du conseil national de lutte contre le tabagisme doivent signer une déclaration dans laquelle ils confirment l'absence d'un conflit d'intérêts entre leurs fonctions officielles et toute opération passée ou présente avec l'industrie du tabac.

En 2011, l'autorité réglementaire pour le marché du tabac et de l'alcool en Turquie a émis une circulaire relative aux principes de la protection des politiques de santé publique face « aux intérêts commerciaux et autres de l'industrie du tabac ».

En 2009, le ministère de la Santé du Royaume-Uni a envoyé une correspondance à tous les ministres du gouvernement, y compris le Premier ministre, pour attirer l'attention sur la Convention-cadre de l'OMS ainsi que les mesures nécessaires pour l'application intégrale de ce document et de ses lignes directrices.

La stratégie nationale de lutte antitabac mise en place en 2011 en Angleterre exige que l'ensemble des fonctionnaires du gouvernement publient un rapport complet sur toutes les réunions de nature politique avec l'industrie du tabac.