Pouvez-vous nous décrire votre collaboration avec d’autres laboratoires et l’OMS ?

Cela fait plus de 10 ans que nous bénéficions de l’aide de l’OMS : Dr Mironenko

L’OMS nous fournit des conseils et du matériel. En ce qui concerne la pandémie, l’OMS nous a communiqué les procédures d’essai et le kit de test afin que nous puissions déterminer les cas d’infection par le virus de la grippe pandémique H1N1 2009. (2) L’OMS nous a également fourni l’enceinte de biosécurité ainsi que le matériel et les réactifs pour les deux saisons.

Excellente collaboration avec notre laboratoire partenaire à Ankara : Dr Ciblak

Notre collaboration avec l’autre laboratoire national de référence pour la grippe, situé à Ankara, est efficace et nous échangeons des échantillons lorsque les cas sont importants. L’OMS nous met au courant des dernières procédures et de la livraison des kits diagnostiques. Nous fournissons également des informations à EuroFlu [le réseau de l’OMS/Europe pour la surveillance de la grippe) et travaillons étroitement avec le centre collaborateur à Lyon (France), ainsi qu’avec un laboratoire situé à Paris, sur la surveillance en Europe de l’Est. Nous entretenons aussi de bonnes relations avec le ministère de la Santé : nous leur faisons rapport sur les cas signalés et abordons également les questions de ressources et d’équipements.

Les deux canaux d’informations de l’OMS : Dr Meijer

Nous recevons des informations sur la surveillance de la part de l’OMS via le Réseau mondial de surveillance de la grippe et le réseau de surveillance de la grippe de l’OMS/Europe, ainsi que des informations sur les problèmes liés au Règlement sanitaire international [RSI]. Sur le plan national, notre laboratoire collabore étroitement avec deux autres organisations. Nous nous occupons principalement de surveillance, et notre partenaire au centre national pour la grippe, le Centre médical universitaire Erasmus, se concentre sur la recherche et la comparaison des souches vaccinales. Pour l’instant, nous effectuons un test parallèle de spécimens avec le Centre médical. L’Institut néerlandais de recherche des services de santé [NIVEL], qui dirige un réseau de généralistes chargé de surveiller la morbidité dans le pays et de faire rapport à ce sujet (y compris les affections pseudo-grippales), constitue la troisième organisation. Les médecins procèdent à un prélèvement par écouvillonnage sur des patients présentant des syndromes grippaux et d’autres infections respiratoires aiguës. Les prélèvements sont ensuite analysés à l’Institut national de santé publique et de l’environnement.

Téléconférence extrêmement utile de l’OMS avec des laboratoires et des instituts répartis aux quatre coins du monde : Dr Ellis

L’aide de l’OMS s’est traduite sous la forme de conseils et de recommandations sur des questions telles que la manipulation en toute sécurité des virus en laboratoire. L’Organisation nous a également communiqué un test de compétences qui nous a permis d’analyser la performance de nos tests de diagnostic moléculaire pour les virus grippaux et pour la grippe pandémique H1N1 2009 en particulier. La dernière téléconférence de l’OMS, qui a rassemblé des laboratoires et des instituts aux quatre coins du monde, a été particulièrement utile dans la mesure où elle nous a permis d’obtenir des informations actualisées sur les types de virus grippaux en circulation dans plusieurs pays, et sur la manière dont les pays luttent contre la pandémie.


(2) Les kits ont été fournis par les Centres américains de prévention et de contrôle des maladies (CDC), un centre collaborateur de l’OMS, et l’OMS en a facilité la livraison.