Clôture de l’Assemblée mondiale de la santé
Des résolutions sur un plan d’action mondial pour la lutte contre les maladies non transmissibles, la santé dans le programme de développement pour l’après-2015, les maladies tropicales négligées, et la normalisation et l’interopérabilité en cybersanté ont été approuvées lors de la dernière journée de la Soixante-sixième Assemblée mondiale de la santé.
Plan d’action mondial pour la lutte contre les maladies non transmissibles
L’Assemblée mondiale de la santé a adopté une résolution approuvant le plan d’action mondial de l’OMS pour la prévention et la lutte contre les maladies non transmissibles de 2013-2020. Ce dernier comprend un ensemble de mesures qui, une fois exécutées collectivement par les États membres, les organismes des Nations Unies et autres partenaires internationaux, et par l’OMS, fixeront un nouveau cap en vue d’atteindre les neuf cibles volontaires à l’échelle mondiale pour la lutte contre les maladies non transmissibles, notamment une réduction de 25 % de la mortalité prématurée due aux maladies non transmissibles d’ici 2025.
Le plan d’action contient aussi un cadre de suivi doté de 25 indicateurs permettant de déterminer la mortalité et la morbidité, d’apprécier les progrès accomplis pour agir sur les facteurs de risque et d’évaluer la mise en œuvre des stratégies et plans de niveau national.
En ce qui concerne la Région européenne de l’OMS, il est à noter que la délégation de la Fédération de Russie a exprimé son ferme soutien à la résolution.
Les problèmes d’éthique des patients souffrant de maladies non transmissibles et l’accès aux services de santé
Assurer l’accès aux services de santé pour les personnes souffrant de maladies non transmissibles était le thème d’un événement parallèle organisé par le ministère chilien de la Santé et le Siège de l’OMS.
Il a été suggéré de prendre en compte trois aspects différents de la justice à cet égard : l’égalité de la couverture, la priorité accordée aux plus vulnérables et la priorité à la solution la plus avantageuse à un faible coût.
Les discussions ont porté sur la manière dont les pays pauvres peuvent s’assurer que les maigres ressources sont investies dans l’éthique, l’importance de sensibiliser les patients et le besoin de cadres juridiques pour veiller à la prise en compte des considérations éthiques.
La santé dans le programme mondial de développement pour l’après-2015
L’Assemblée mondiale de la santé a adopté une résolution invitant instamment les États membres à maintenir et accélérer les efforts en vue d’atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) liés à la santé, et faire en sorte que la santé soit au centre du programme de développement pour l’après-2015. Dans la résolution, le directeur général est prié de veiller à ce que les consultations des Nations Unies à ce sujet soient ouvertes à l’ensemble des Régions et d’appeler à l’octroi de ressources afin d’aider à accélérer la réalisation des cibles des OMD liés à la santé d’ici 2015.
Il est en outre demandé à l’OMS d’inscrire l’examen de la santé dans le programme de développement pour l’après-2015 à l’ordre du jour des sessions des Comités régionaux de l’OMS en 2013 et de soumettre un rapport sur ces discussions à la Soixante-septième Assemblée mondiale de la santé.
La résolution a été coparrainée par l’Union européenne et la Suisse.