Concilier les pratiques du ramadan et la sécurité des personnes lors de la pandémie de COVID-19

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Le mois sacré du ramadan est marqué par des rassemblements sociaux et religieux au cours desquels les familles musulmanes et leurs amis se réunissent pour rompre le jeûne ensemble, après le coucher du soleil lors de l’iftar ou juste avant l’aube lors du suhour. Pendant ce mois, nombre de musulmans se rendent plus fréquemment à la mosquée et se réunissent pour de longues prières, dites du tarawihaet du qiyam. b Certains d’entre eux passent également plusieurs jours et nuits consécutifs à la mosquée pendant les 10 derniers jours du ramadan (i’tikaf), pour y prier. Ces pratiques religieuses et traditions sont observées tout au long du mois. Cette année, le ramadan tombe entre fin avril et fin mai, alors que la pandémie de COVID-19 continue de sévir.

Le contact étroit entre les personnes facilite la transmission de la COVID-19, le virus se propageant par les gouttelettes respiratoires et par contact avec des surfaces contaminées. Afin d’atténuer les répercussions sur la santé publique, plusieurs pays ont mis en place des mesures de distanciation physique visant à interrompre la transmission en réduisant les interactions entre les gens. Ces mesures constituent des mécanismes essentiels pour maîtriser la propagation de maladies infectieuses, en particulier d’infections respiratoires, associée aux grands rassemblements de personnes. Les mesures visant à maintenir une distance physique, notamment la fermeture des mosquées, le contrôle des réunions publiques et les restrictions des déplacements, auront des conséquences directes sur les rassemblements sociaux et religieux au cœur du ramadan.