Allocution de la directrice régionale
Comité régional de l’Europe, Soixante-deuxième session
10 septembre 2012
M. le Président, Votre Altesse Royale, Madame le Directeur général, M. le Commissaire, M. le Secrétaire général adjoint, MM. et Mmes les Ministres, chers partenaires, Mesdames et Messieurs,
C’est pour moi un réel honneur de m'adresser à vous à l'occasion de cette soixante-deuxième session du Comité régional et de retracer les éléments marquants des travaux accomplis par le Bureau régional de l'OMS pour l'Europe. Je décrirai brièvement nos réalisations collectives et nos projets, ainsi que certaines des grandes difficultés que nous rencontrons et les possibilités d'y remédier.
J'ai pris mes fonctions en 2010 et la même année, lors de la soixantième session du Comité régional à Moscou, je vous ai fait part – à vous les États membres – de ma vision pour une meilleure santé en Europe.
Nous avons convenu d'une feuille de route comportant des jalons précis, pour permettre au Bureau régional de réagir adéquatement aux mutations de l'environnement européen et pour le renforcer encore dans son rôle de centre pour la politique sanitaire et l'excellence en santé publique, fondé sur des bases factuelles et pouvant mieux soutenir les 53 États membres de notre Région européenne de l'OMS aux multiples facettes.
Je me suis engagée à enregistrer des avancées dans sept domaines stratégiques prioritaires. À présent, nous sommes à la moitié de cette période de cinq ans couverte par la vision et, grâce au travail de nous tous qui sommes présents dans cette salle, les travaux sont soit terminés, soit à un stade de développement avancé dans tous ces domaines.
La force motrice, cela a été les changements et les défis auxquels nous avons été confrontés en ce qui concerne la situation sanitaire et les résultats obtenus en matière de santé en Europe, particulièrement le manque d'équité face à la santé.
Nous observons une meilleure espérance de vie, avec un gain de cinq ans ces vingt dernières années, mais tous les pays n'y parviennent pas au même rythme. Il existe d'énormes écarts dans et entre les pays en ce qui concerne la santé et le développement des systèmes de santé. Les inégalités vont croissantes, et il s'agit de la tendance la plus inquiétante pour les décideurs européens en charge de la politique de santé : ces différences entraînent dans la Région un écart de 12 ans environ pour l'espérance de vie.
La population vieillit rapidement dans tous les pays de la Région, et en 2050, les personnes âgées de plus de 65 ans représenteront 25 % de la population européenne. Cela fait peser des pressions supplémentaires sur le système social et le système de santé, ainsi que sur leur financement.
Le gros de la charge de morbidité de la Région est imputable aux maladies non transmissibles, qui représentent environ 86 % du nombre total de décès. Néanmoins, n'oublions pas les formidables défis toujours posés par les maladies transmissibles.
Ces trois dernières années, nous nous sommes attelés à gérer ces priorités, parmi d'autres. Nous nous sommes concentrés sur les maladies non transmissibles, et le Comité régional de 2011 a adopté des plans d'action pour la prévention et la lutte contre ces maladies, et pour la réduction de la consommation nocive d'alcool.
Nous nous sommes également préoccupés des maladies transmissibles comme la poliomyélite (polio), la rougeole et la rubéole au Comité régional de 2010, et des plans d'action sur la tuberculose multirésistante (MR), le VIH/sida et la résistance aux antimicrobiens ont été approuvés lors de la session de 2011. Tous sont maintenant en train d’être mis en œuvre dans leur intégralité.
Nous avons bien exploité tous nos programmes de formation – tel que le programme mondial sur l'élaboration d'une politique et stratégie nationale de la santé et les stages de formation pilotes sur le financement – et avons lancé une nouvelle formation à la diplomatie de la santé pour les représentants des États membres et notre propre personnel.
Nous continuerons à relever les défis subsistant dans le domaine de la santé (comme la violence et les traumatismes, et la mauvaise santé mentale) en restant attentifs aux systèmes de santé, notamment à la couverture universelle et aux effets de la crise financière, et nous vous ferons part des résultats lors des deux prochaines sessions du Comité régional.
Conscients de la nécessité de disposer d'une politique-cadre cohérente pour tenter de lever tous les obstacles à une amélioration de la situation sanitaire dans la Région, nous avons élaboré une nouvelle politique européenne de la santé, Santé 2020, en nous fondant sur les bonnes traditions de notre Région, comme vous nous l'avez demandé en 2010.
Nous l'avons fait dans le cadre d'un intensif processus participatif auquel vous avez tous contribué et qui s'est inspiré d'un certain nombre d’études et d'un examen sans précédent des bases factuelles existant dans la Région.
Le processus de développement de Santé 2020 et de nos autres secteurs d'activité a été intégralement aligné sur la réforme de l'OMS en cours ; il reflète les valeurs, démarches et priorités convenues, sur lesquelles se fonde le travail de l'OMS, tout en tenant compte des circonstances et besoins propres à notre Région et aux États membres. Ceci montre bien comment les évolutions survenant à l'échelle mondiale et régionale (et, enfin, nationale) peuvent s'épauler et se renforcer mutuellement.
Nous pensons que cette politique, Santé 2020, qui est fondée sur des valeurs et axée sur l'action, inspirera une évolution et encadrera les interventions menées par tous les pouvoirs publics et par toutes les sociétés pour la santé et le bien-être, et nous guidera pour les années à venir. Demain, nous consacrerons plus de temps à l'examen de cette politique et des études en rapport avec celle-ci.
Santé 2020 soutient fermement les interventions visant à lutter contre les inégalités en santé, et s'attaque donc à la racine des causes de la mauvaise santé dans la perspective de l'équité. Le directeur général a mis l'accent sur la nécessité de ces interventions dans un discours prononcé devant le Conseil exécutif cette année.
Malheureusement, comme le confirme l'étude que nous avons menée en Europe, il y a un manque d'équité criant entre et dans les pays de la Région en ce qui concerne la santé et les déterminants sociaux de la santé. Comme indiqué dans la Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé, l'amélioration de ces déterminants requiert un engagement politique ciblé et une nouvelle approche de la gouvernance. Depuis de nombreuses années, le Bureau régional a joué un rôle de chef de file dans ce domaine grâce au travail de notre bureau de Venise, et nous continuerons sur cette voie. Merci au gouvernement italien d'avoir accueilli notre bureau de Venise et d'en avoir assuré le généreux financement !
Nous ne pouvons instaurer l'équité dans le domaine sanitaire sans lutter contre les iniquités existant entre les sexes et sans faire du droit à la santé une réalité ! Il est patent que les populations marginalisées de la Région européenne – comme les Roms, d'autres minorités ethniques et les migrants – rencontrent un manque d'équité croissant en matière de santé. J'ai maintenant mis en place un programme sur la vulnérabilité et la santé, afin de contribuer à la promotion et à la protection du droit à la santé de ces groupes et à la satisfaction de leurs besoins.
Grâce au soutien des gouvernements italien et belge, le Bureau régional a élaboré un projet relatif aux aspects « santé publique » des migrations en Europe. Par ailleurs, le Bureau régional soutient activement les efforts consentis pour améliorer les capacités des pays à assurer le suivi et à agir concernant le cadre de l'Union européenne (UE) pour les stratégies nationales d'intégration des Roms et les plans d'action pour la Décennie de l'inclusion des Roms. Il y a dans le foyer une exposition sur la santé des Roms et des populations migrantes, que je vous invite à aller voir.
Dans le même ordre d'idées, je voudrais vous annoncer que nous dirigeons deux groupes de travail interinstitutionnels des Nations Unies qui coordonnent les interventions en vue de la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) : un sur la santé des femmes et enfants roms, et l'autre sur la lutte contre le manque d'équité. En outre, nous avons publié en 2011 un rapport biennal sur les progrès accomplis en vue de la concrétisation des OMD liés à la santé.
Comme les OMD ont été pour moi une priorité, je suis ravie de voir l'importance que les États membres leur ont accordée. Je voudrais, en particulier, remercier la Fédération de Russie et l'Ouzbékistan d'avoir organisé deux forums internationaux de haut niveau sur les OMD, qui ont rencontré un franc succès, et de nous avoir permis d'apporter notre participation.
Des discussions sont déjà en cours sur les buts et les objectifs qui pourraient s'inspirer des OMD après 2015 et succéder à ceux-ci. Nous prévoyons de prendre une part active au processus mondial et de soutenir pleinement le directeur général en mettant en place une coalition stratégique de partenaires et d'États membres européens, afin de veiller à ce que les voix de l'Europe soient entendues et à ce que la santé joue un rôle important dans le programme de développement après 2015.
Permettez-moi à présent de m'attacher à certains domaines techniques clé de notre travail.
Les défis de la santé, ainsi que les pressions engendrées par la crise financière, soulignent la nécessité de réactions pansystémiques, pour tenter de parvenir à une couverture universelle avec des politiques inspirées de bases factuelles.
Nous accordons une attention particulière à la santé publique en tant que composante essentielle des systèmes de santé. Cette semaine, vous entendrez parler du plan d'action proposé pour le renforcement des capacités et services de santé publique, demandé par le Comité régional l'année dernière. J'ai été honorée de recevoir la médaille Andrija Štampar de l'Association des écoles de santé publique de la Région européenne (ASPHER) en reconnaissance de la contribution apportée par le Bureau régional à la santé publique en 2011. Cette contribution inclut évidemment le travail de tous les États membres, y compris l’exemple de notre pays hôte, Malte.
La couverture universelle est l'orientation stratégique clé de notre travail en vue du renforcement des systèmes de santé. Beaucoup de pays ont enregistré des progrès significatifs s'agissant de fournir à leur population une protection financière et un accès à des soins de santé. Néanmoins, 19 millions de personnes de la Région doivent assumer personnellement des dépenses de santé qui font peser un fardeau catastrophique sur le budget de leur ménage. Dès lors, cette question restera une priorité pour nous dans les années à venir. En outre, nous avons accéléré nos travaux sur la prestation de services de santé intégrés basés sur des soins primaires centrés sur la personne, avec l'aimable concours de la Belgique et des Pays-Bas.
En octobre 2013, nous rencontrerons à nouveau les États membres en Estonie pour commémorer le cinquième anniversaire de l'adoption de la Charte de Tallinn : des systèmes de santé pour la santé et la prospérité, et pour passer en revue les progrès accomplis en vue de la concrétisation des engagements qu'elle contient. Merci à l'Estonie pour cette initiative. Nous prévoyons de soumettre le rapport final sur la mise en œuvre de la Charte, ainsi que les suites à y donner, au Comité régional en 2015.
La crise financière et son impact sur les finances publiques ont mis à l'épreuve l'engagement pris par les États membres vis-à-vis de la santé. Néanmoins, cette crise peut être considérée comme une occasion d'envisager des changements d'orientation stratégique pour protéger les budgets de la santé : plus précisément, le renforcement de la protection financière, l'amélioration de l'efficience au sein des systèmes de santé, l'investissement accru dans la santé publique et le recours à une politique de financement de la santé pour renforcer la couverture universelle. Tel est l'axe de notre travail.
Avec nos partenaires, nous avons soutenu les pays s'efforçant de limiter les effets néfastes de la crise financière. Par exemple, nos travaux conjoints avec l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) sur la durabilité financière a été une réussite, et je pense que nous devrions envisager de poursuivre une collaboration avec l'OCDE et avec l'UE dans ce domaine.
Nous avons commencé à préparer une réunion de haut niveau pour le suivi de la réunion de 2009 à Oslo, en Norvège, dont l'hôte sera également le gouvernement norvégien, afin d'examiner l'expérience acquise depuis le début de la crise financière et de discuter de la marche à suivre pour l'avenir.
Nous avons terminé avec succès le deuxième cours sur le financement de la santé, qui a eu lieu à Barcelone, en Espagne, et concernait l'amélioration de la performance des systèmes de santé par le biais de meilleures politiques de financement, l'accent étant mis sur la couverture universelle. Outre les participants présents à Barcelone, ce cours a attiré plus de 500 personnes dans le monde, qui l'ont visionné sur le Web. Nous prévoyons à présent d'organiser un autre cours spécialement pour les pays de l'UE et d'inclure le financement comme sujet de discussion lors d'une réunion avec les membres du Parlement européen. Je continuerai à apporter mon appui inconditionnel à notre bureau de Barcelone pour qu'il poursuive son excellent travail, et je remercie l'Espagne d'accueillir et de financer ce bureau, qui joue désormais un rôle essentiel dans la formulation de politiques sur le financement de la santé en Europe.
Le Bureau régional a renforcé son soutien aux États membres pour la politique relative aux personnels de santé. En nous alignant sur le Code de pratique mondial de l'OMS pour le recrutement international des personnels de santé, nous avons fourni des bases factuelles et formulé des options stratégiques pour la planification, le maintien en poste et la performance des personnels de santé. Nous avons redynamisé notre programme sur les soins infirmiers et obstétricaux, et je vous assure que les ressources humaines pour la santé resteront une priorité pour le Bureau régional.
J'aimerais profiter de cette occasion pour féliciter la Norvège d'avoir obtenu le trophée de l'innovation du Conseil sur la politique en matière de migration de personnels de santé, qui a été accepté par le docteur Bjørn Inge Larsen, directeur général de la Direction norvégienne de la santé.
Fournir des bases factuelles et des informations aux décideurs politiques est une facette importante du travail du Bureau régional. Nous avons terminé le remaniement de toutes nos bases de données, y compris la base de données de la Santé pour tous, la source d'informations sanitaires la plus complète. J'aimerais vous rappeler à tous de soumettre régulièrement des données à celle-ci.
Afin d'harmoniser l'information et les plates-formes sanitaires dans toute l'Europe, nous avons poursuivi notre travail avec la Commission européenne (CE) et l'OCDE en vue d'élaborer un système d'informations sanitaires intégré pour l'Europe.
Nous avons également commencé à travailler sur de nouveaux outils qui permettront des analyses de données sur une plate-forme de bases de données intégrées. Nous prévoyons de donner bientôt le coup d'envoi d'un réseau européen sur la politique inspirée de bases factuelles, afin d'aider les États membres à traduire les connaissances en politiques. Ces efforts s'inscrivent dans le cadre d'une nouvelle stratégie de l'information qui sera présentée au Comité régional l'année prochaine.
Nous avons commencé à mettre en application le Plan d’action européen pour la mise en œuvre de la Stratégie européenne contre les maladies non transmissibles (prévention et lutte) 2012 2016, et la Déclaration politique de l'Assemblée générale des Nations Unies. Tous deux ont été adoptés en septembre 2011.
À l'heure où nous nous félicitons de l'adoption d'un objectif mondial de réduction de la mortalité prématurée due aux maladies non transmissibles, certaines réussites enregistrées par notre Région valent la peine d'être mentionnées. Je soulignerai en particulier la baisse de la mortalité par maladie du système circulatoire dans trois pays : le Kazakhstan, la République de Moldova et la Fédération de Russie. Ce progrès est dû à une combinaison de facteurs : une prospérité accrue, un investissement dans les services de santé et des changements en ce qui concerne les comportements à risque. Vu le succès enregistré par ces pays, nous sommes tenus de documenter les changements effectués, de noter que l'objectif mondial peut effectivement être atteint et de nous attacher encore plus résolument, dans les prochaines années, à mettre en œuvre le Plan d'action européen, en particulier au niveau national.
Le Bureau régional a soutenu les activités menées dans les pays pour lutter contre les maladies non transmissibles, conformément au plan d'action européen, et ce travail porte déjà ses fruits au niveau des pays. Permettez-moi de vous donner trois exemples.
L'Ukraine est l'un des pays qui élaborent un plan d'action sur les maladies non transmissibles. Nous avons collaboré intensivement avec ce pays pour intégrer des « maîtres achats » dans le projet de plan. Nous aimerions que plus de pays élaborent des plans nationaux pour adopter un tel processus.
La Turquie est devenue le premier pays au monde à atteindre le plus haut score de mise en œuvre pour toutes les mesures MPOWER de l'OMS, les mesures visant une baisse de la demande reprises dans la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac.
La Fédération de Russie soutien un projet visant à concevoir des interventions axées sur des résultats pour ces maladies, et ce dans un petit nombre de pays d'Europe supportant un lourd fardeau. De plus, le gouvernement norvégien, pour participer aux consultations mondiales, a gracieusement organisé des consultations sur le cadre de suivi mondial pour les maladies non transmissibles et la santé mentale. Je voudrais remercier ces deux pays pour leur appui.
Avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), le Bureau régional a organisé un atelier en République de Moldova sur la lutte intégrale contre le cancer, ainsi qu'une série de missions conjointes pour renforcer les programmes nationaux.
Une collaboration avec l'OCDE et le ministère danois de l’Intérieur et de la Santé s'est traduite respectivement par une conférence sur le diabète et par une conférence sur la responsabilisation des patients.
Comme vous l'avez demandé, nous avons mis au point des indicateurs et une liste de vérification pour les décideurs politiques reprenant des interventions visant à lutter contre la consommation nocive d'alcool. Un certain nombre d'États membres sont en train d'actualiser leurs politiques sur l'alcool. Par exemple, la République de Moldova a adopté un plan national sur l'alcool et la Fédération de Russie a récemment introduit une interdiction de la publicité pour l'alcool.
Travaillant en étroite collaboration avec la CE sur le suivi de la consommation d'alcool, nous avons publié en mars 2012 une nouvelle publication qui a remporté un franc succès : Alcohol in the European Union. Consumption, harm and policy approaches.
Merci au gouvernement polonais d'avoir organisé une réunion à laquelle les homologues nationaux chargés de la politique sur l'alcool ont pu se faire part mutuellement des meilleures pratiques et examiner l'évolution récente.
En ce qui concerne la mise en œuvre de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac, beaucoup de progrès ont été enregistrés dans notre Région. Maintenant que la République tchèque et l'Ouzbékistan sont devenus parties à cette Convention, la Région européenne compte plus de parties que n'importe quelle autre région de l'OMS.
Nous avons salué un certain nombre d'initiatives dans les pays, comme le bannissement de la cigarette en Bulgarie, en Hongrie et en Ukraine ; le renforcement de la législation antitabac par l'Ouzbékistan ; l'utilisation, par la France et la Fédération de Russie, de mises en garde sous forme de photos sur les paquets de tabac ; l'interdiction de la publicité pour des produits du tabac en Ukraine ; et l'adoption par la République de Moldova d'un plan national d'action quinquennal musclé pour la lutte antitabac.
Pour la Journée mondiale sans tabac 2012, le directeur général de l’OMS a octroyé des récompenses au premier ministre du Kazakhstan et au ministre de la Santé de la République de Moldova, en reconnaissance de leur engagement résolu et de leur démarche pangouvernementale pour la lutte contre le tabagisme.
Le surpoids, particulièrement au sein des groupes socioéconomiques défavorisés, est un problème de plus en plus grave dans tous les pays. La plupart des États membres prennent des mesures conformément à la Charte européenne sur la lutte contre l'obésité et au Plan d'action européen pour une politique alimentaire et nutritionnelle 2007-2012, afin de promouvoir l'alimentation saine et l'exercice physique et de prévenir l'obésité, mais il reste encore beaucoup à faire. Dès lors, il est prévu qu'une conférence de haut niveau aura lieu en Autriche l'année prochaine pour faire le point sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre du Plan d'action et s'entendre sur de nouvelles actions.
L'Initiative de l'OMS pour la surveillance de l’obésité infantile en Europe (COSI) menée avec 200 000 enfants, a été établie comme un système de surveillance européen standardisé. C'est déjà l'un des mécanismes les plus puissants de surveillance de l'obésité dans le monde.
Notre Région a fait de gros progrès en matière de santé maternelle et a observé une forte diminution du nombre de décès maternels. Pourtant, il existe des inégalités flagrantes entre et dans les pays : on estime que les taux les plus élevés sont 30 à 40 fois supérieurs aux taux les plus bas.
La Région a également fait des progrès en matière de santé infantile, mais encore une fois, il existe des différences sensibles entre les pays. Le plus haut taux de mortalité infantile est 25 fois supérieur au taux le plus bas.
Prévenir les grossesses non désirées reste un défi dans la Région européenne. Ces grossesses devraient être rares, et nous trouverons ensemble les moyens de rendre l'avortement accessible et sûr, en cas de besoin. L'OMS continuera d'aider les pays à réviser leurs politiques et à améliorer la qualité des services. Dans cette optique, nous avons organisé une réunion régionale pour améliorer l'accès aux services de santé reproductive, y compris l'avortement médicalisé, en 2012. Merci à la Lettonie d'avoir accueilli cette réunion !
En Europe et à l'international, 2012 est l'année du vieillissement actif et en bonne santé. Avec le slogan « Rester actif pour vivre en bonne santé plus longtemps » et conscient que c'est à la naissance que l'on commence à prendre de l'âge en restant en bonne santé, le Bureau régional et ses partenaires et États membres ont organisé dans toute la Région des événements pour la Journée mondiale de la santé. Nous en avons donné le coup d'envoi avec la présidence danoise de l'UE.
Le Bureau régional a élaboré une stratégie/plan d'action sur le vieillissement en bonne santé en Europe, que vous examinerez dans le courant de cette semaine.
En étroite collaboration avec les États membres et nos partenaires, nous avons poursuivi nos travaux inachevés sur les maladies transmissibles.
La mise en œuvre intégrale de trois plans d'action, sur la tuberculose, le VIH/sida et la résistance aux antimicrobiens, qui demandent tous d'agir de toute urgence dans les domaines représentant une charge considérable pour la santé publique dans la Région européenne, a commencé après leur approbation l'année dernière par le Comité régional.
Avec la CE et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, nous avons officiellement lancé, l'année dernière à Moscou, le Plan d'action consolidé pour la prévention et la lutte contre la tuberculose multirésistante et ultrarésistante dans la Région européenne de l'OMS 2011-2015. Travaillant en étroite collaboration avec le Fonds mondial, la CE et le Centre européen de prévention et contrôle des maladies (ECDC), nous avons aidé les pays à adopter des stratégies nationales et procédé à un certain nombre d’examens par pays. J'ai l'intention de me rendre bientôt en Roumanie avec le Commissaire européen John Dalli. Nous avons déjà commencé à voir les résultats de ces efforts conjoints : par exemple, le pourcentage d'accès aux traitements est passé de 70 % à 96 % en un an seulement. Je prévois de créer un comité régional interinstitutionnel de coordination, avec la participation des principales parties prenantes et de la société civile, afin de surveiller les progrès accomplis.
En réaction à l'augmentation du nombre de personnes vivant avec le VIH, le Plan d’action européen en matière de VIH/sida est mis en œuvre à pleine vitesse. Il propose une structure pour des interventions rapides et accélère l'organisation de ripostes efficaces grâce à une approche axée sur le renforcement des systèmes de santé.
Grâce à des efforts soutenus visant à étendre le traitement à plus de patients, le nombre de personnes recevant un traitement antirétroviral est en constante augmentation, et des progrès continus ont été réalisés pour empêcher la transmission du VIH de la mère à l'enfant.
Le plan régional d'action stratégique sur la résistance aux antimicrobiens est également en cours d'application, en partenariat avec les États membres et avec une large coalition de partenaires. Merci au Danemark d'avoir organisé une conférence sur la résistance aux antimicrobiens pendant sa présidence du Conseil de l'Union européenne, en mars 2012. Son Altesse Royale la Princesse Mary de Danemark, protectrice du Bureau régional de l'OMS, et le directeur général de l'OMS, Margaret Chan, se sont adressées aux participants. Et je voudrais vous rappeler de prendre note de la date de la Journée européenne d’information sur les antibiotiques – le 16 novembre 2012 – une initiative très réussie de l'ECDC, que nous sommes en train d'étendre aux États membres en dehors de l'UE.
La Région a fait des progrès remarquables sur la voie de l'élimination du paludisme pour 2015. Seuls cinq pays signalent désormais des cas de paludisme, et le nombre de cas a diminué de manière significative. L'Arménie, le Kazakhstan et le Turkménistan ont été certifiés exempts de paludisme, et la Géorgie devrait procéder à sa certification avant la fin de 2012.
Néanmoins, la prévalence de certaines maladies à transmission vectorielle et parasitaires, telles que la dengue et le chikungunya, est en hausse. Nous avons commencé à travailler avec l'Italie et les Pays-Bas pour remédier à ce problème et, avec un soutien accru de la part de nos États membres, nous œuvrerons au lancement du processus d'élaboration d'un plan d'action régional.
Cette année, nous avons célébré le dixième anniversaire de l'élimination de la poliomyélite en Europe. Tout en reconnaissant et en saluant les succès enregistrés dans notre Région au cours de ces dix dernières années, nous ne pouvons pas nous permettre de nous reposer sur nos lauriers. Malheureusement, la Région a été confrontée à une gigantesque flambée épidémique de polio en 2010. Quoique la Commission régionale européenne de certification de l’éradication de la poliomyélite ait déclaré que la Région demeure exempte de polio, elle a insisté sur la persistance d'un risque, surtout à cause des lacunes dans la couverture vaccinale de la population dans de nombreux pays. Il est nécessaire que les États membres garantissent une couverture vaccinale uniformément élevée et améliorent leur surveillance.
L'Assemblée mondiale de la Santé 2012 a qualifié l'éradication de la polio d' « urgence programmatique » pour la santé mondiale. Si nous négligeons de tirer parti de ce moment, il se produira des flambées épidémiques plus nombreuses et plus meurtrières dans les régions indemnes de poliomyélite. C'est pourquoi je m'engage envers vous tous à maintenir cette dynamique.
Permettez-moi aussi de partager ma profonde gratitude à l'égard de la Fédération de Russie et de la Turquie pour leur appui financier et technique à la concrétisation de ces deux objectifs d'élimination, ainsi que pour la bonne collaboration que nous avons établie avec la Région de la Méditerranée orientale de l'OMS.
Malheureusement, l'objectif régional d'élimination de la rougeole et de la rubéole pour 2015 est compromis. La rougeole et la rubéole continuent à se propager dans la Région, provoquant des flambées épidémiques étendues dans un certain nombre de pays. En 2011, la grande majorité des cas sont survenus chez des adolescents et de jeunes adultes dans la partie occidentale de la Région, et 80 % des cas ont été signalés par des États membres de l'UE. Pire encore, l'Europe exporte les virus vers d'autres pays et régions.
Si nous voulons, tous ensemble, éliminer ces maladies, il faut accélérer nos interventions pour atteindre les populations vulnérables et disposer d'un ferme soutien politique et d'un financement durable pour les programmes de vaccination. Au Bureau régional, nous nous engageons à vous soutenir, vous les États membres, sur ce front.
La vaccination est l'instrument le plus efficace pour lutter contre ces maladies. La septième Semaine européenne de la vaccination, en avril de cette année, a été célébrée pour la première fois dans le contexte de la Semaine mondiale de la vaccination, et avec la remarquable participation des 53 États membres européens. Je tiens à remercier Son Altesse Royale la Princesse Mary de Danemark d'avoir apporté son soutien à la Semaine européenne de la vaccination depuis le début, et nous attendons avec intérêt de poursuivre nos travaux avec elle.
Dans le cadre de notre rôle de chef de file pour les situations d'urgence humanitaire et de santé publique, le Bureau régional s'est employé à aider les pays à faire face aux urgences et aux crises sanitaires, en étroite collaboration avec le Siège de l'OMS ainsi qu'avec la CE et ses institutions, telles que l'ECDC et l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). Nous avons un système bien en place pour la surveillance rigoureuse des événements pouvant constituer une menace pour la santé publique.
L'application du Règlement sanitaire international (RSI) reste une priorité, notamment compte tenu de la nécessité pour les pays de respecter la date buttoir pour les principales capacités fixée à juin 2012. Nous avons intensifié notre soutien aux États membres en vue de renforcer leurs capacités en matière de préparation et d'intervention. En particulier, nous avons évalué la préparation des systèmes de santé et aidé les pays à la renforcer, par exemple, en émettant des conseils sur la résilience et la sécurité des hôpitaux, et en assurant la formation et le développement des capacités. Nous allons continuer à le faire.
Le nouveau cadre d'action d'urgence de l'OMS, approuvé par l'Assemblée mondiale de la santé, prévoit un renforcement du rôle des bureaux régionaux et de pays. Ainsi, nous avons révisé en profondeur nos procédures d'urgence au niveau régional, et les avons testées dans le cadre d'exercices. Le Bureau régional a désormais un centre pleinement opérationnel pour les opérations d'urgence.
Étant donné la tenue de grands rassemblements dans la Région, nous avons collaboré avec les autorités nationales en vue d'anticiper les besoins sanitaires liés à ces événement et de s'y préparer. Conjointement avec les pouvoirs publics et l'ECDC, et en collaboration avec le Siège, nous avons mis en place un système de surveillance renforcée dans ce nouveau domaine lors du championnat européen de football organisé par la Pologne et l'Ukraine et des Jeux olympiques accueillis par le Royaume-Uni. Des messages sanitaires clés ont été élaborés et largement diffusés.
Au cours de la période biennale, le Bureau régional est intervenu lors de plusieurs grandes situations d'urgence, catastrophes et crises de santé publique dans le cadre de diverses missions et enquêtes.
Concernant les situations d'urgence, je tiens à souligner les efforts déployés par le gouvernement maltais, notre hôte, et ceux d'autres États membres de la Région européenne (en particulier la Grèce, l'Italie et la Turquie) pour faire face de manière louable à l'afflux récent de migrants et de réfugiés d'Afrique du Nord. L’OMS apprécie à sa juste valeur l’excellent travail réalisé par Malte et d’autres pays ces dernières années. Je tiens également à remercier la Turquie de maintenir son soutien à ce domaine technique, ainsi de s'efforcer d'accueillir des réfugiés de la République arabe syrienne.
Le Bureau régional a intensifié ses activités techniques sur l'environnement et la santé pour honorer les engagements pris dans la Déclaration de Parme. Le nouvel accord conclu avec le gouvernement allemand en février de cette année nous a permis de consolider nos programmes sur l'environnement et la santé. Conjointement avec l'importante fonction politique en place à Copenhague, le Bureau de Bonn représente un centre d'excellence dans la Région et dans le monde. Nos remerciements au gouvernement allemand !
Fort d'un mandat plus explicite pour la gouvernance intersectorielle, le Conseil ministériel européen de l’environnement et de la santé a supervisé avec succès le processus européen Environnement et santé. Lors de sa troisième réunion, organisée cette année en Azerbaïdjan, le Conseil commencera à définir des priorités pour l'avenir. Celles-ci s'inspireront des engagements de Parme, de Santé 2020 et du programme de développement durable de Rio+20 (Conférence des Nations Unies sur le développement durable). L’année prochaine, nous demanderons au Comité régional d’avaliser ces priorités, ce qui ouvrira la voie à la prochaine conférence ministérielle.
Tout ce que vous avez entendu jusqu'à présent, tout ce que nous avons fait, nous l'avons fait ensemble, dans le cadre d'une OMS unifiée, ainsi qu'avec les États membres et les partenaires.
Il s'agit du concept d'une seule OMS, conformément à la réforme de l'OMS. Je m'engage personnellement à réaliser la réforme de l'OMS, en soutenant le directeur général dans tous ses efforts. Je suis reconnaissante au Comité régional et au Comité permanent du Comité régional (CPCR), qui est doté d'une fonction de supervision améliorée, pour les conseils apportés. Comme le Comité régional a joué un rôle plus affirmé, nous avons pu parvenir à un consensus sur de nombreux points difficiles.
Grâce à une représentation accrue (en élargissant la composition du CPCR de 9 à 12 pays et en ouvrant ses réunions à tous les États membres) et aux réunions de coordination avec les délégations européennes pendant les sessions du Conseil exécutif et de l'Assemblée mondiale de la santé, nous avons veillé à la pleine participation de tous les États membres, ce qui a introduit une plus grande transparence.
Le Forum européen sur la politique de la santé pour hauts responsables de gouvernement a joué un rôle crucial dans les discussions stratégiques en vue de faciliter la consultation sur Santé 2020 et d'autres domaines importants de la santé publique. Nos remerciements vont aux États membres qui ont accueilli et généreusement soutenu financièrement les réunions : Andorre, la Belgique et Israël. Nous présenterons les résultats de l'évaluation du Forum cette semaine, afin de vous demander conseil concernant ses activités futures.
En outre, je suis heureuse de vous annoncer que nous avons été en mesure de garantir que le Bureau régional pouvait pleinement justifier son action auprès de ses organes directeurs grâce à des rapports réguliers sur la réalisation de notre travail. À la demande des États membres, nous avons décidé de présenter de manière détaillée la situation financière actuelle du Bureau régional mardi et mercredi, donc je ne vais pas entrer dans les détails au sujet de nos finances maintenant. Je tiens à souligner, cependant, que nous avons réussi à mobiliser quelque 240 millions de dollars au cours du dernier exercice biennal, un chiffre comparable aux recettes des périodes biennales précédentes. En outre, la mise en œuvre des fonds disponibles a été très élevée : plus de 90 %.
Quoique ce taux de mise en œuvre élevé ait été une bonne nouvelle, cela a également voulu dire que nous avons dû entamer 2012-2013 avec un report nettement moindre. Cela représente pour la période biennale en cours un défi qui va de pair avec d’autres, qui vous sont familiers : la mobilisation des ressources, ce qui est particulièrement pertinent pour notre Région puisque que nous obtenons une grande partie de nos ressources par le biais de contributions volontaires, et la répartition de ces ressources. Je me réjouis de l'initiative du directeur général visant à mettre en place un groupe de travail mondial pour gérer ces deux aspects, et je suis plus qu'honorée de le coprésider avec un directeur général adjoint.
Nous avons continué à améliorer les relations et à favoriser la coopération avec un large éventail de partenaires. Par exemple, nous collaborons étroitement avec des agences des Nations Unies, l'UE et ses institutions, et des réseaux sous-régionaux tels que la Communauté économique eurasiatique, avec laquelle nous sommes prêts à signer un protocole d'accord. Nous avons également renforcé notre collaboration avec des partenariats mondiaux pour la santé, notamment le Fonds mondial et l'Alliance GAVI, ainsi que des organisations de la société civile.
Je souhaite de tout cœur la bienvenue au Commissaire Dalli, et je vous annonce que nous avons fait de grands progrès dans la mise en œuvre des feuilles de route communes convenues avec la CE en 2010. Nous avons également continué à collaborer étroitement avec l'ECDC, avec lequel nous avons des plans de travail annuels communs et des principes directeurs communs régissant la collaboration. Parallèlement, nous avons intensifié notre collaboration avec l'EFSA, l'Agence européenne pour l’environnement (AEE), l’Agence européenne des médicaments (EMA) et l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT).
Notre collaboration avec les pays assurant la présidence de l'UE (notamment Chypre et le Danemark) a été extrêmement fructueuse, et nous sommes impatients de la poursuivre avec les prochains pays qui assureront la présidence. En outre, nous tendons la main à d’autres régions pour collaborer.
Je suis ravie d'accueillir M. Yves Leterme, le Secrétaire général adjoint de l'OCDE, à cette session du Comité régional. Lui et moi allons aujourd'hui signer un plan d'action commun en signe de renforcement de la collaboration.
La stratégie intérimaire sur les travaux avec les pays que nous allons présenter jeudi est alignée avec la réforme de l'OMS. Une stratégie finale vous sera présentée dès que le processus de réforme sera terminé. Entre-temps, pour servir chacun des 53 États membres et répondre adéquatement à leurs besoins, nous avons renforcé la structure du Bureau régional et sa présence dans les pays.
Je suis heureuse de vous annoncer que mon personnel et moi-même avons observé une intensification de la collaboration avec les États membres lors de diverses visites dans les pays, et que nous avons accueilli au moins 17 visites ministérielles officielles au Bureau régional depuis septembre 2011. Nous avons également commencé à développer des stratégies de coopération avec les pays. Nous tenons à remercier la Suisse pour avoir été le premier État membre à participer. Elle donne un magnifique exemple, que suivront – nous l'espérons – la Fédération de Russie et la Turquie. Nous voulons que ces stratégies englobent deux dimensions, comme nous en avons discuté avec le directeur général :
- une collaboration bilatérale du pays avec l'OMS à tous les niveaux ;
- la contribution du pays au développement sanitaire mondial, régional et sous-régional.
Enfin, Mesdames et Messieurs, pour faire connaître notre travail et sensibiliser aux questions de santé publique, nous utilisons à la fois des méthodes de communication traditionnelles et de nouvelles méthodes innovantes, dont les médias sociaux. Nous publions une série de documents de presse et avons une présence active sur Facebook, Twitter et autres plates-formes.
Pour faciliter notre travail et promouvoir un environnement de travail positif, nous sommes en train de formuler une stratégie globale de communication interne qui tirera le meilleur parti possible de l'intranet en tant que plate-forme clé et permettra de partager plus d'informations et d'intensifier l'interaction entre tous les bureaux de l'OMS de la Région.
Bien que les débats sur notre stratégie de communication aient été reportés à la prochaine réunion du Comité régional, nous continuons à mettre en valeur le travail que nous, les États membres et d'autres partenaires, effectuons tous ensemble, en nous appuyant sur nos réseaux et en atteignant un public plus large.
Merci beaucoup pour votre attention et votre soutien.