Les aliments et la santé en Europe : une nouvelle base d’action. Résumé
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2002, viii + 30 pages
ISBN 92 890 1364 8
Prix : 15,00 CHF
N° de commande : 1340047
Destinée aux responsables politiques, cette brochure résume un ouvrage plus volumineux qui sera publié prochainement. Ce dernier examine les éléments de politiques alimentaires et nutritionnelles et les données scientifiques sur lesquelles elles reposent. Il décrit les problèmes de santé liés à l’alimentation et à la nutrition, indique ses coûts, met en évidence la nécessité d’agir et mentionne les mesures que les responsables politiques doivent prendre. L’ouvrage et ce résumé montrent qu’il est urgent d’adopter des politiques alimentaires et nutritionnelles globales et plurisectorielles pour favoriser la production durable d’aliments, la sécurité sanitaire de ces derniers et la mise à la disposition de tous d’aliments de qualité nutritionnelle élevée.
Une mauvaise nutrition, des maladies transmises par les aliments et l’absence d’un accès sûr à de bons aliments contribuent dans une large mesure à la charge de morbidité et de mortalité dans la Région européenne de l’OMS. Une amélioration des régimes alimentaires, de la sécurité sanitaire des aliments et de la sécurité alimentaire réduiront ou préviendront des souffrances individuelles et collectives, mais contribueront aussi à réduire les dépenses pour les systèmes de soins de santé et présenteront des avantages sociaux et économiques pour les pays.
La possibilité qu’a un individu de suivre un régime alimentaire sain dépend moins de choix individuels que de la nature des aliments disponibles et de leur accessibilité économique. Des politiques qui sont favorables à la santé grâce à une alimentation et à une nutrition de bonne qualité doivent aller au-delà du secteur sanitaire et faire participer des secteurs tels que l’agriculture, la transformation, la fabrication et la commercialisation des aliments, le transport, le commerce de détail, la restauration collective et la publicité. Les politiques alimentaires et nutritionnelles doivent être coordonnées de telle façon que la santé publique bénéficie de la priorité qu’il leur revient lors de l’élaboration de politiques alimentaires par des secteurs non sanitaires.